Description
La nostalgie est le sentiment dominant d’Animica. Nostalgie de l’éternel, mais aussi de ce que nous voyons maintenant, qui, d’une certaine manière, est déjà loin de notre regard. Ce sont des images se déroulant dans la lagune vénitienne, lieu qui représente l’identité de l’artiste, où elle s’est retrouvée après s’être perdue dans le difficile moment de solitude de 2020-2021. C’est le lieu de son enfance, où elle allait, à marée basse, avec son père Alfonso, pêcher des coquillages. Le père, qui pêche encore, est le protagoniste de certaines de ses images, il est toujours de dos, ce ne sont pas des portraits, sauf des ambiances. Malgré la présence d’eau, on aurait tort de considérer ces étendues sableuses, les marais salants, comme un lieu balnéaire. Ici, l’eau stagne, toujours. Il n’y a pas de mouvements fluides et ondulatoires. Pour elle, ce sont des lieux d’attente, dans lesquels elle se réunissait avec le soleil, la pluie, en hiver, en été, en attendant son image, qui lui venait de temps en temps en cadeau. Aucune n’est volée, fortuite, immédiate, chacune est pensée, méditée, recherchée.
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